Le Conseil canadien de l'industrie du conditionnement physique est déçu par l'omission du budget 2023 du gouvernement fédéral de réviser la ligne 33099 pour rendre les abonnements aux studios de santé déductibles d'impôt, une mesure aussi logique que scientifique.« Nous avons présenté au gouvernement des données récentes sur les dernières études en matière de santé préventive selon lesquels une population plus physiquement active nous ferait économiser des milliards de dollars en soins de santé et serait aussi plus productive, plus heureuse, moins blessée ... », a déclaré Sara Hodson, présidente du Conseil Canadien de l’Industrie du conditionnement physique.(CCICP) « Et bien que nous comprenions que le gouvernement a de nombreuses priorités, nous sommes étonnés qu'il continue d'ignorer des moyens efficaces de non seulement promouvoir l'activité physique, mais aussi de créer des politiques qui inciteront les Canadiens à devenir actifs et à soutenir notre industrie.En novembre 2022, l'Organisation mondiale de la santé a publié une directive aux dirigeants mondiaux pour créer des politiques visant à améliorer l'activité physique. Selon des recherches récentes, plus de 50 % des Canadiens sont inactifs.Gabriel Hardy, directeur général du CCICP, a ajouté : « Notre industrie a été parmi les plus négligés et dévastées tout au long de la pandémie, non seulement pour les fermetures répétées, mais aussi pour le message constant que nos milieux étaient de zones à risque, sans considérer les avantages de garder la population active physiquement en encadrant correctement le tout…  Malgré ça, nous avons continué et continuons encore à aider les Canadiens à rester loin des hôpitaux en structurant leurs besoins quotidiens en activité physique. Nous avons des recherches qui  démontrent qu'une majorité de Canadiens seraient incités à s'inscrire à un gymnase s'il y avait un crédit d'impôt. Nos installations jouent un rôle central dans l'amélioration de la santé physique et mentale des Canadiens et les professionnels qui travaillent chez nous sont en mesure d’aider dès maintenant, sans dépenses supplémentaires d’infrastructure, de gestion ou autre », a déclaré Hardy.Le CCICP a eu des réunions fréquentent avec le gouvernement pendant trois ans pour présenter l’importance de cette déduction fiscale. Le coût actuel de l'inactivité au Canada est estimé à 6,8 milliards de dollars - des coûts directs tels que le traitement des maladies chroniques aux coûts indirects tels que la perte d'emploi et les taux de morbidité précoce. La province de Terre-Neuve-et-Labrador a bien compris l’enjeu et a introduit un crédit pour l'activité physique en 2021, prévoyant d'aider sa population à inverser les effets paralysants de l'inactivité d'ici 2030.« Nous demandons au gouvernement de commencer dès aujourd'hui à planifier le budget 2024 et d'écouter les experts de l'activité physique. Les centres de conditionnement physique ont des professionnels formés - des kinésiologues agréés aux professionnels de l'exercice qualifiés - qui travaillent quotidiennement pour améliorer la vie des Canadiens », a déclaré Hodson. « Bien que l'exercice ne soit pas la seule réponse aux problèmes complexes de santé physique et mentale, nous savons que les Canadiens ont besoin de 150 minutes d'activité physique modérée à vigoureuse par semaine, ce qui inclut l'entraînement cardiovasculaire, la musculation et la flexibilité. Nous devons agir. Nous devons inciter les Canadiens inactifs non seulement à s’engager dans un programme de mise en forme, mais surtout à demander l'aide d’experts pour bien encadrer le tout.Le CCICP planifie maintenant ses réunions non seulement avec le gouvernement, mais aussi avec l'opposition officielle, et planifie sa présentation du budget 2024 pour que le gouvernement reconnaisse les abonnements aux studios de santé comme une dépense médicale admissible."L'exercice est un médicament puissant. Il est essentiel que nous travaillions en amont pour prévenir les maladies chroniques et les problèmes de santé mentale qui surchargent à notre système de santé », déclare Hardy « Nous sommes déçus que le gouvernement fédéral ait regardé notre proposition comme complexe et inefficace à mettre en place. Nous devons alléger le système de santé ! Miser sur la prévention est la meilleure façon d'y parvenir. » « Nous avons une pandémie d'inactivité non seulement au Canada, mais à l'échelle mondiale. Le Canada doit être un chef de file du changement. Si nous ne faisons rien maintenant, nos systèmes de soins de santé ne pourront pas gérer. » Conclus Hodson.Pour des entrevues avec Sara Hodson et Gabriel Hardy, veuillez contacter Erin Phelan, communications@ficdn.ca, 416-822-8621.